Le Bitcoin et les cryptomonnaies nous protègent contre l’inflation

Les banques centrales (FED, BCE,…) sont décriées par leur propension à imprimer de plus en plus de monnaies fiduciaires (euros, dollars, francs suisse…), faisant ainsi peser sur les générations futures le poids d’une dette qui n’en finit plus de gonfler. De leurs côtés, les cryptomonnaies, et particulièrement le Bitcoin, sont réputées pour leur capacité à limiter l’inflation. En comparant ce dernier à de l’or physique, nous allons voir que la maîtrise de la création monétaire (la clé d’une monnaie non inflationniste) est inscrite dans son ADN depuis l’origine. Mais avant de poursuivre plus loin notre propos, assurez-vous d’avoir bien compris le fonctionnement des cryptos (voir notre métaphore entre le fonctionnement de celles-ci et l’usage d’un SkiJeton, un jeton fictif créé pour gérer les dépenses à la neige d’un groupe d’étudiants).

Pourquoi les monnaies fiduciaires classiques (euros, dollars, …) sont-elles inflationnistes ?

Les monnaies classiques sont créées par des états souverains et bénéficient de la crédibilité des citoyens, tout au moins au début. Elles dépendent de politiques monétaires centralisées, décidées par des gouvernants (ou autres banques centrales) qui, sous la pression de leur électorat, décident bien souvent d’avoir recours à l’emprunt, de faire tourner la planche à billets. Or l’endettement excessif conduit inévitablement à une perte de confiance de la population, à l’image du peso vénézuélien qui a totalement sombré dans l’hyperinflation. Même les grandes monnaies (euros, dollars) n’échappent pas à ce phénomène. Avant la crise du Covid, on estimait que le dollars US avait chuté de près de 99% en un siècle. Qu’en sera-t-il lorsque les plans de relance US de Biden (1200 milliards de dollars) viendront, par couches successives, éroder un peu plus la confiance dans la première monnaie de la planète ?

La solution du Bitcoin pour lutter contre la création monétaire : la limitation à 21 millions de BTC

Dans son algorithme, le visionnaire et mystérieux créateur du Bitcoin, le japonais Satoshi Nakamoto, a volontairement limité le nombre maximum de jetons qu’il y aura, à terme, en circulation. Ce nombre de 21 millions max de BTC est souvent comparé aux ressources aurifères qui sont logées dans la croûte terrestre et qui sont limitées par nature.

On retrouve cette analogie avec l’or pour le minage des cryptos, cette preuve de travail (POW) que, bloc après bloc, des millions de machines à travers le monde s’évertuent à faire valider, empochant au passage des BTCs ou des fractions de ce dernier. Ces récompenses évoluent en effet au cours du temps, étant divisées par 2 (‘halving’) tous les 4 ans environ (*). Mais comme le cours du BTC continue de progresser sur le long terme, ce halving ne décourage pas pour autant les mineurs.

Note (*) : Par block validé (toutes les 10 minutes pour le Bitcoin), la rémunération des mineurs a débuté à 50 BTC en Janvier 2009 (date de la première transaction) pour s’établir à 6,25 BTC en mai 2020. Le partage en 2 de la rétribution n’a pas lieu à date fixe mais tous les 210 000 blocks. Le prochain halving interviendra vraisemblablement en 2024 et les mineurs ne toucheront plus que 3,125 bitcoins.

Ce processus de création monétaire est vertueux et antiinflationniste par construction car il suit une loi logarithmique décroissante, comme nous venons de le voir (Rappelez-vous que la seule création de BTC est liée à la rémunération des mineurs !).

Mais alors, le Bitcoin est-il plus performant que les monnaies Fiat ?

Depuis la fin des accords de Bretton Woods (Août 1971) et l’arrêt de la convertibilité entre le dollar et l’or, la devise US et, par mimétisme, toutes les autres monnaies Fiat de la planète (euro, livre, yuan, …), se sont mises à produire des liquidités ex nihilo, c’est-à-dire à partir de rien. Les banques centrales ont fait tourner la planche à billets pour ‘financer’ leurs plans de QE (‘Quantitave easing’), rachetant des obligations d’état et mettant ainsi l’économie mondiale sous perfusion. A cela viennent de se rajouter les emprunts massifs consentis par les états et les banques centrales pour sortir de la crise du COVID. Cette augmentation de la dette (publique et privée) détériore, jour après jour, la confiance des acteurs économiques et des particuliers dans leurs monnaies nationales (ou trans-nationales comme l’euro).

De son côté, le Bitcoin fait figure de grand sage, si l’on met de côté la volatilité extrême de son cours, induite par la jeunesse de cette monnaie virtuelle et par l’appétit des spéculateurs. Complétement décentralisé, ne dépendant d’aucun état, ni d’aucun particulier (son créateur japonais ayant disparu en laissant le code informatique dans le domaine public), le Bitcoin peut revendiquer sans sourciller son surnom d’or numérique. Comme le métal jaune, ses réserves sont capées (21 millions de BTC) et les coûts d’extraction (la rémunération des mineurs) sont de plus en plus onéreux car la ressource est de plus en plus rare. Aucun risque d’inflation, ni de plan de rachat d’actifs à tout va : le Bitcoin (et les autres cryptomonnaies qui l’ont suivi) est en train de devenir un rempart contre l’inflation, une nouvelle valeur refuge au même titre que l’or physique ou autres métaux précieux.

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